Deux semaines après le déplacement à Phnom Penh du général de corps d’armée Phan Văn Giang, chef de l’état-major général des armées vietnamiennes (30 octobre au 1er novembre 2019), plusieurs délégations des Forces armées royales khmères (FARK) ont à leur tour été reçues au Viêt Nam.
Outre une équipe de chercheurs et une délégation du commissariat, le général d’armée aérienne Soeung Somnang, chef d’état-major de l’armée de l’air et adjoint au commandant en chef des FARK, a été reçu le 14 novembre à Hà Nội par son homologue, le général de division Lê Huy Vịnh (ci-dessous), puis par le général Giang.
Comme souvent dans les rencontres de très hautes autorités du royaume, l’accent a été plus placé sur la médiatisation de l’excellence de la relation bilatérale que sur les questions opérationnelles, le format très modeste de l’armée de l’air cambodgienne (moins d’une dizaine d’avions, une quinzaine d’hélicoptères, environ 2 500 soldats) ne souffrant pas la comparaison avec sa voisine vietnamienne. Le général Soeung Somnang, pilote de MiG-21 formé en ex-Union soviétique, connaît très bien le Viêt Nam où il servi à Biên Hoà (sud) dans le cadre d’un échange de 1984 à 1988. Il a en toute logique remercié chaleureusement ses interlocuteurs pour le soutien que son armée reçoit de la part de l’armée de l’air et de la défense sol-air vietnamienne, notamment en matière de formations dans ces deux composantes et d’assistance technique.
L'on notera un nouveau venu dans l'équipe des relations internationales du ministère de la défense: le colonel Phạm Thái Bình (2ème à droite), qui était jusqu'à présent attaché de défense à Paris. |
Si la relation bilatérale apparaît sans point de tension, la seule ombre à la forte influence de Hanoi sur son voisin consiste en une influence chinoise de plus en plus marquée sur le plan des équipements de défense, une situation qui s’accompagne d’un ancrage plus ferme de la présence des militaires chinois dans le royaume.
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