Général de brigade (armée de terre) |
L’heure des bilans a sonné. Alors
que l’assemblée nationale a mis un terme, le 31 mars 2016, aux fonctions du
président Trương Tấn Sang, et élira son successeur le 02 avril – sans aucun
doute le général d’armée Trần Đại Quang, actuel ministre de la sécurité
publique, M. Đào Việt Trung,
directeur de cabinet de la présidence, a rendu public quelques chiffres
relatifs aux principaux actes et nominations signées par le président Sang
durant ses cinq années à la tête de la république socialiste.
Pour le domaine de la défense, l’on
apprend qu’il a signé 313 décisions de nominations de généraux durant son
mandat. Celles-ci se déclinent comme suit :
- 194 pour l’armée populaire vietnamienne, dont :
o 139 colonels promus généraux de brigade ;
o
35 généraux de brigade élevés au rang de
généraux de division ;
o 17 généraux de division élevés au rang de
généraux de corps d’armée ;
o 2 généraux de corps d’armée élevés au rang
de généraux d’armée (en l’occurrence les généraux Ngô Xuân Lịch et Đỗ Bá Tỵ,
promus simultanément le 05 octobre 2015) ;
Vice-amiral d'escadre |
o et un vice-amiral nommé vice-amiral d’escadre
(l’amiral Nguyễn Văn Hiến,
désormais ex-chef d’état-major de la marine). A noter que dans la hiérarchie
militaire vietnamienne, qui considère la marine comme une simple
« arme » et non comme une « armée » à part entière, le plus
haut grade attribué est celui de vice-amiral d’escadre, et non d’amiral
comme c’est le cas dans les grandes marines internationales.
o
92 colonels promus généraux de brigade ;
o
20 généraux de brigade élevés au rang de
généraux de division ;
o
6 généraux de division élevés au rang de
généraux de corps d’armée ;
o
Et 1 général de corps d’armée élevé au rang
de général d’armée (le général Trần Đại Quang, ministre de la sécurité
publique).
Un tableau d’avancement qui a
souvent été critiqué durant le mandat du général Phùng Quang Thanh et qui peut
sembler important au regard du volume des forces de sécurité vietnamiennes
(plus de 400 000 militaires – et 5 millions de réservistes – et près de
330 000 membres de la sécurité intérieure), mais qui confirme les liens
indéfectibles qui unissent le régime aux forces de sécurité qui, de par la
Constitution, ont pour mission première la défense de ce régime.
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