Le capitaine de vaisseau Toyota Chikara,
pacha du bâtiment, et ses 54 hommes d’équipage, ont été reçus par les autorités
civiles et militaires de la grande métropole du Centre. Selon Suzuki Shiro, le chef
de la Division internationale des enquêtes criminelles des gardes-côtes
japonais, cette escale était la première depuis la signature d’un mémorandum sur
la coopération avec la police maritime en septembre 2015 [2].
Le 16 juin, pour la première fois dans l’histoire
de la coopération entre gardes-côtes nippons et vietnamiens, un exercice
conjoint a été mené au large de Đà Nẵng, entre l’Echigo et deux patrouilleurs vietnamiens : le CSB-6001, bâtiment dont le Japon avait
fait don au Viêt Nam le 05 février 2015, et un second bâtiment jouant le rôle d’un
navire violant les eaux territoriales vietnamiennes.
Moins d'un mois après l'escale très remarquée du destroyer porte-hélicoptères JS Izumo à Cam Ranh, l'on assiste à un pas de plus dans la concrétisation du
soutien que les dirigeants nippons, civils et militaires, affirment
régulièrement apporter au Viêt Nam. Un pas qui ne manquera pas d’irriter Pékin,
peut-être même plus que les interactions entre grandes marines occidentales
avec la marine populaire, car rares sont les gardes-côtes étrangers à venir
croiser dans les eaux vietnamiennes, à l’exception des Japonais.
Cette escale est la douzième de l'année d'un bâtiment étranger au Viêt Nam, et la quatrième à Đà Nẵng.
Cette escale est la douzième de l'année d'un bâtiment étranger au Viêt Nam, et la quatrième à Đà Nẵng.